Le 3 août 2020
Les enregistrements, les différés, les retransmis, dont nous sommes saturés depuis six mois que la porte des arts nous a été fermée, font croire que la musique est abstraite. La musique est charnelle, pas seulement pour l’interprète. Sinon, d’où viendrait ce frémissement de tous les membres qui vous parcourt l’épiderme, vous frissonne dans les muscles, vous fait battre le cœur en comblant votre esprit, votre âme ?
On l’avait presque oublié : Le concert de Bertrand Chamayou est venu nous rappeler que la musique en boîte, c’est pour les jours de jeûne lorsque l’on n’a rien d’autre à écouter. Mais qu’on entende un pianiste de cette stature, on retrouve un bonheur interrompu.
Bertrand Chamayou, au festival de Musique de Menton,
3 août 2020.
Article idéal décrivant parfaitement l’émotion et la perfection du moment. Merci !
une de nos gloires locales
merci de nous faire partager ce concert
belle relation de deux moments forts de cet été à Menton. Mais ne dites pas merci covid (même ironiquement)
car il nous prive d’opéras en live que nous attendions .